dimanche 20 décembre 2009

Mes biens chers frères...

mes bien chères soeurs, reprenez avec moi tous en chœur........
Hum. Bonsoir les gens ! Non c'est sur, pas de boogie woogie ce soir puisque les parents de Fred arrivent pour les fêtes. Hihihi. Et je pars dans ma contrée lointaine dans la foulée pour passer une semaine en famille. J'ai hâte d'y être. "Allo oui je suis dans ma maison de vacances au Pays Basque". ;)

Après tout va s'enchaîner, l'arrivée de ma soeur à Paris pour quelques jours, le départ pour le réveillon de fin d'année à Bordeaux, l'anniversaire de Fred :) Que d'événements en vue ! De quoi me faire oublier la morosité ambiante.

Alors ne vous en faîtes pas si je suis absente durant les prochains jours, voire semaines ! Vous êtes avertis. J'en profite pour vous souhaiter de bonnes vacances pour les plus chanceux et de bons moments pour tout le monde. A très bientôt. ho ho ho.

vendredi 18 décembre 2009

Mon vice


Aujourd'hui n'est pas coutume, j'ai décidé de vous mettre une photo.
Oui, je voulais parler de mon vice mais je trouve que l'illustration vous aidera à saisir l'ampleur des dégâts.... ou des choses tout simplement.
J'aurais pu vous parler des pipas, des ferrero ou de la menthe à l'eau. Sûrement pas de tabac ou alcool à gogo. Non, je suis gaga de boucles d'oreilles. Je trouve que je n'en ai jamais assez, je les classe par couleurs, par tailles.

Avant, jusqu'à il y a quelques mois je les comptais tous les jours car ma petite soeur me piquait certaines paires ! Non mais oh. Hum. Maintenant ce serait plus inquiétant si Frend m'en volait quelques unes ! C'est mon petit plaisir à moi, passer quelques secondes le matin à choisir l'heureuse élue, assortie à ma tenue bien entendu.

J'ai tant bien que mal fourré mon arbre à boucles d'oreilles dans ma valise, il est donc arrivé avec moi à Paris pour briller de mille feux avec mes 60 paires :) Non je ne suis pas folle. Enfin un peu si vous voulez.
Voilà donc la preuve par l'image. Sur la gauche, vous voyez le nounours que j'ai également ramené et ma "boîte à bazar".
Je vous souhaite un bon week end, et des grosses boules de neige pour les plus chanceux.


PS 1 : en parlant de photos, celle de ma bannière (Bordeaux - le miroir d'eau, la place de la Bourse) a été prise par nos soins et sera agrandie pour orner notre cheminée :)

PS 2 : en parlant de photos, j'ai passé toute mon après-midi d'hier à sillonner Paris en bravant le froid et la neige pour prendre des photos et passer surtout un moment magique... J'ai publié l'album sur Facebook pour celles ou ceux que cela intéresse.

mardi 15 décembre 2009

Dépitée

J'avoue, j'y ai cru. Je m'y suis même projetée.
J'avais regagné un peu de confiance en moi et pensais vraiment avoir toutes les qualités requises et toutes mes chances.

Puis un pauvre petit mail est arrivé, m'annonçant de but en blanc "votre candidature n'est pas retenue". Fallait s'y attendre..... ?

Ben non pour une fois j'avais décidé d'attendre en étant positive.
C'est dur là.

lundi 14 décembre 2009

Le temps d'un souvenir

Ce soir je n'arrive pas à dormir. Je n'ai pas envie de dormir.
Je clique à droite et à gauche et finis par retomber sur mon blog précédent... je le parcours avec émotions, j'avais même oublié qu'il était encore en ligne !

J'en profite pour vous faire (re)découvrir un texte écrit il y a 2-3 ans...

La vie passe, les jours filent, les jours fanent. Nous nous attachons chaque jour à toucher nos rêves du bout des doigts. Y parvenons-nous vraiment ? Sommes-nous destinés à évoluer selon nos idéaux, nos crédos ?
Une journée de passée : fac, tram, sorties...
5 minutes de passées : maquillage devant le miroir, scène de ménage au téléphone, aspirateur en coup de vent...
La vie est belle certes, mais surtout courte. Profitons nous de la bonne manière du temps qui nous est imparti ? Qui sommes-nous pour juger l'existence et le comportement de l'Autre ?
Et si nous décidions de vivre seulement des choses riches, porteuses de sens et non ce que nous dicte la bonne conduite; serions nous considérés comme des marginaux ?
"Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part" clame Anna Gavalda. A la lecture de son ouvrage, je muris la réflexion selon laquelle les rencontres de la vie ne sont faites que de hasard... La personne au coin de la rue lorsque nous sommes passés acheter le pain; ce danseur rencontré autour d'un verre et plus jamais quitté... Des moments anodins, à la base sans importance et qui transforment la vie, comme par magie.
C'est assez aléatoire mais c'est ce que j'aime dans le quotidien, ne pas savoir de quoi la journée sera faite. Croquer la vie pour en tirer le meilleur, ne pas avoir de regrets en se couchant mais des projets pour le lendemain.
S'ouvrir aux Autres, sourire aux Autres afin de pouvoir un jour se dire "je n'aurai pas pu faire mieux, tous les gens que j'aime sont à mes côtés".
Prendre sa vie en main pour l'animer et l'aimer tout simplement, notre "mission" du quotidien.
Voici 5 minutes passées à écrire. 5 minutes de perdues ? A compter les minutes et le temps qui reste, on ne vit plus.
A nous de savoir profiter du moment qui se présente, qui passe, qui file... pour qu'il ne fane pas.

jeudi 10 décembre 2009

Espoir quand tu nous tiens !

C'est tout moi ça... je me dis que je vais rien dire jusqu'au bout et en fait quand je suis trop contente, j'arrive pas à garder pour moi ! Comme pour les cadeaux de Noel, je disais à Victorine que je déteste savoir à l'avance mes cadeaux (même si au fond de moi j'en ai très envie, je trouve que la surprise c'est 10x mieux !), je peux pas m'empêcher de dire : "j'ai acheté ton cadeau... tu veux pas savoir ce que c'est ???". Et puis le bon sens me revient "non non il faut pas que je te dise".

Et bien là je vais dire sans trop dire. Hier j'ai eu un entretien dans un théâtre parisien. Pas pour intégrer la troupe non, il n'est pas question qu'ils fassent faillite non plus !
Mais pour travailler ! Bananes. Pour m'occuper de la communication, la promotion...

ça s'est bien passé, très bien même mais ça se saurait si j'étais la seule à tenter le coup ! Alors il faut faire preuve d'optimisme et de patience. Mais pas trop d'optimisme, j'ai trop tendance à me projeter, et après, ça fait mal !


PS : si je suis prise, je vous ferai un exposé sur le statut d'intermittent du spectacle ;)

vendredi 4 décembre 2009

Dites-moi tout (2)

Aujourd'hui, la liste à compléter est :

"les choses que j'aime en hiver"

- l'odeur des marrons grillés et surtout le goût !

- les vêtements confortables, l'écharpe qui chatouille et réchauffe, les chaussettes maxi format qui remontent jusqu'aux genoux...

- la neige ! faut dire qu'au Pays Basque, c'est pas gagné, j'espère bien avoir droit à quelques flocons parisiens ! Mais pas le froid qui va avec, c'est évident !

- les moments où l'on se blottit contre son chéri pour se réchauffer. J'avoue que ça marche aussi avec son chat. D'ailleurs mon chat si tu me lis, tu me manques et je t'embrasse.

A vous !


lundi 30 novembre 2009

Snif et re-snif...

Il fallait bien que ça arrive un jour mais j'aurais voulu que ça soit plus tard... bien plus tard ; le temps que je sauvegarde tout par exemple !

Mon ordinateur est mort. Mort de chez mort. J'ai eu des avis partout. Toujours le même sans appel : disque dur hors service. Il est muerto donc impossible de récupérer des données. J'en ai pleuré (je plaisante pas en plus)

Donc je pense avoir une période de deuil (période aussi appelée "où je vais trouver tout cet argent ?") et je vais me racheter un bel ordi tout beau tout neuf. Et je ferai des sauvegardes tout le temps. Je vais devenir folle, je vais mettre le réveil la nuit pour aller copier-coller des fichiers mouhahaha.

Oui je pense que je vais être traumatisée un long moment d'avoir perdu :
- mon fichier de recherche d'emploi (toutes les annonces auxquelles j'ai répondu, toutes les entreprises vers lesquelles je dois me tourner... tout ça tout ça)
- mon journal d'Irlande, tout bien rédigé, tout bien illustré, tout bien présenté (par un logiciel spécial de mise en page... que je n'ai plus ! Hum) de plus de quinze pages
- mes logiciels trop biens que j'ai obtenu durant mes belles années à Bordeaux.

Vive le progrès ! Sur ce, je vais dormir.

PS : si vous avez des conseils ou critères pour l'achat de ce nouveau bébé, je suis preneuse. J'aimerais bien avoir plusieurs avis et expériences avant d'acheter quoi que ce soit. Merci

vendredi 27 novembre 2009

Dites-moi tout (1)

Coucou les gens !

Je m'adresse à tout le monde là, que ce soit ceux qui commentent régulièrement, ceux qui viennent une fois par mois par mégarde et ceux qui ne sont jamais venues car ils ne connaissent pas la mine d'or que je suis. Hum.

L'agenda de Pénélope Bagieu que j'ai en ma possession m'a donné une idée. Une idée de rubrique plus exactement. L'agenda regorge de listes à compléter. Elle marque le thème général et c'est au propriétaire de la remplir.

Comme je suis curieuse, que j'aime m'amuser, et tout et tout (je dois bien l'avouer : en ce moment j'ai besoin de passer le temps et de me changer les idées), vous allez vous aussi remplir ces listes ! Une nouvelle vous sera soumise chaque vendredi. J'y réponds moi aussi. Pas de limite au niveau du nombre de propositions énumérées.

"Les choses que j'aimerais faire d'ici 1 an"

Ma réponse :
- trouver un boulot
- me sentir plus stable dans ma vie et pas des affaires partout et la tête dans les nuages
- avoir accompli un nouveau voyage, hors de l'Europe si possible (bon si ça ne se fait pas dans l'année, ce serait bien que ce soit en projet pour l'année d'après)

jeudi 26 novembre 2009

Court mais intense

Hier, coup de téléphone chez mes parents. C'est Or*nge, ils souhaitent me parler.
Ma mère : "elle ne vit plus ici, je peux vous aider peut être ?"

Or*nge : "votre fille est majeure non ?"

Ma mère : "oui mais si vous voulez savoir pourquoi elle est allée vers un autre opérateur, je peux vous renseigner".

Or*nge : "Allez vous faire foutre !"

Où va le monde ? On se le demande...

lundi 23 novembre 2009

Et c'est le temps qui court...

Voilà, maintenant que vous avez cette belle chanson dans la tête, je peux vous raconter tout ce qui m'est arrivé depuis le dernier récit.

  • Je suis allée passer une semaine de vacances en Irlande avec deux amies. Bien entendu, c'est magnifique, coloré, colèrique... Bien entendu, les Irlandais ont été très chaleureux avec nous et ont su nous inciter à rentrer dans les pubs. Bien entendu tout ne s'est pas passé comme prévu. J'aurais du m'en douter puisqu'en allant à l'aéroport, j'ai marché dans une crotte orange, plus grosse que nous tous réunis. Bonjour l'odeur ! J'ai gardé mon pied appuyé sur le plancher de la voiture durant tout le trajet jusqu'à Beauvais. Bonjour la crampe !
    Ensuite arrivées là-bas, l'agence de location de voitures que nous avions contactée rencontrait de gros soucis : la machine à carte-bleues refusait toutes les cartes qui lui étaient présentées dont les notres bien sur. La seconde agence ne prenait pas des conducteurs de moins de 25 ans... Ce fut bon avec la troisième mais nous avions déjà 2heures de retard... A la chambre d'hôtes, plus personne, ils pensaient que finalement nous ne viendrons pas. J'ai du appelé sur le portable du monsieur (ah oui il faut parler anglais...) et argumenter tout en racontant nos vies. Il est finalement arrivé, 1 heure plus tard et après une bonne nuit de sommeil, tout s'est enchainé. Le plus dur il faut bien l'avouer a été de rouler à gauche avec le volant à droite. Je ne vous raconte pas le nombre de fois où j'ai essayé de changer les vitesses en me cognant la main à la vitre. Je me suis même pris un rétro à gauche. Hum...
    La semaine fut courte et les fous rires nombreux. Une destination à privilégier et pour laquelle il faut investir : des polaires et un coupe vent !!

  • Les jours suivants, retour à la réalité française. Mes matinées sont occupées par la recherche de travail (laborieuse) et je visite la ville le reste du temps. ça fait du bien, c'est beau et ça change les idées (et le porte-monnaie à l'approche de Noel - j'ai déjà acheté tous mes cadeaux, je déteste les bousculades et le stress des derniers jours). Et puis jai attendu le livreur aussi. J'ai mal attendu. Nous avons commandé une télé toute belle et un lecteur DVD tout simple; mon rôle était de contacter le livreur pour prendre rendez-vous... Pendant 2 jours, j'ai bien cru que la touche "bis" allait exploser ! Le site du livreur me narguait avec l'inscription "en attente du coup de fil du client". Mais je ne fais que ça !! grrrrr. Alors quand au bout du 543ème essai, quelqu'un a décroché, j'étais tellement contente que j'ai dit : "Ah bonjour ! C'est Emma Sa*******". Et la seule réponse a été : "oui, c'est la localité où vous habitez ?". Moment de solitude puis fou rire.... Ils sont fous ces parisiens !
  • Puis est arrivé le 20 novembre (jour de grâce, merci pour vos messages), Fred et moi avons pris le train pour nous rendre au Pays Basque faire la fête. cette journée a été folklorique ! Un florilège de gags. Tout d'abord, notre train n'a pas pu se rendre jusqu'à Saint Jean de Luz puisqu'un éboulement sur la voie empêchait toute circulation. Ma mère est donc venue nous chercher à 30 minutes de là. Arrivés chez moi, nous avons pris ma voiture, une tw**go toute mimi, pour aller rendre visite à mes grands parents, à 10 minutes de là. 10 minutes, c'est court... mais il nous est tout de même arrivé quelque chose. J'ai entendu un gros bruit, vu des étincelles et été éblouie par les appels de phare des voitures de derrière.... J'ai perdu mon pot d'échappement ! Je me suis mise sur le côté de la route, hésitant entre rire et consternation; dans un grand bruit de voiture de F1 ou d'avion prêt à décoller. Ni une ni deux, Fred m'a mis le gilet-trop-beau-trop-fluo sur le dos et a positionné le triangle. Nous faisions que rire, le week end commençait bien ! Mon grand-père ce héros a couru (ou roulé) à notre secours. Nous sommes bien sur arrivés en retard chez moi où nous attendaient mes amis bordelais. (Merci pour le chemin que vous avez fait et pour votre joie de vivre !). Puis nous sommes arrivés en retard à ma soirée d'anniversaire mais c'est pas grave... elle fut superbe. Comme le reste du week end !
  • Nous sommes rentrés hier soir. Fred est maintenant au travail et moi, je me plie à ma tâche quotidienne d'amour : la recherche d'emploi. Je ne suis pas aidée pour tout vous dire puisque le site du pôle emploi est inaccessible car saturé ! Nous voilà bien. Si vous êtes sages, je vous raconterai mon premier rendez-vous de la formation emploi. un grand moment. Bonne semaine à tous !

mercredi 4 novembre 2009

Patientez ici, on va venir vous chercher

Mouais... Mais ça fait déjà 10 fois que vous me dites la même chose. Je patiente, j'attends oui... mais j'attends mal !
Je vous jure que je connais la salle d'attente du pôle emploi par coeur ! 3 affiches pour nous annoncer que "l'ANPE et les Assedic" fusionnent; 2 tableaux de tournesol pour nous permettre de penser à autre chose (ex : "rohlala, ce tableau est trop moche ! le pauvre mec qui a fait ça, il doit être au chômage maintenant lui aussi)... et le plus important : les gens !

Comme Aicha (appelons là comme ça) qui s'est énervée contre le pauvre poste téléphonique. Visiblement son interlocuteur lui demandait d'appuyer sur plusieurs touches. Elle se pliait à sa demande non sans râler. Elle ne cessait de répéter "mais qu'est-ce qu'il me dit ce mec ???". Puis "quoi ???? je dois appuyer à nouveau ??". Et là, en raccrochant et en tapant sur le combiné, elle hurle "mais ce n'est pas du possible ! grrrrrrr". Au moins, ça m'a bien fait rire et cela m'a permis de glisser à ma collègue-de-salle-d'attente : "à force de rester trop longtemps ici, nous aussi on va devenir folles !".

Il y a aussi Gilbert. Gilbert qui n'a pas trop compris le principe du pointage et qui précise chaque mois qu'il est en formation. Sauf que la dame du pôle emploi lui a donc expliqué très calmement qu'à chaque nouvelle saisie, cela créait un nouveau dossier. A pas trop compris le Gilbert. "Ah ben ouais mais moi je suis e**erdé ! je suis en formation, pourquoi donc que je dois mentir ?". "Monsieur, je vous le demande une dernière fois, tant que vous êtes occupé, n'effectuez plus le pointage !". Ah, j'ai bien ri !

Et puis il y a Emma, qui a rendez-vous à 10H30 et qu'on ne convoque qu'à 11h05 (jusque là, c'est logique). Arrivée dans le bureau, j'entends le monsieur d'à coté s'emporter sur la conseillère. "Vous m'entendez bien, j'ai un papier officiel du ministère, je pense que cela est la même chose que la carte d'identité ! Dites moi oui madame !". Euh, j'avoue que j'avais un peu peur, ma conseillère est allée prêter main forte donc j'ai attendu... Encore 10 minutes. 11h20, mon rendez-vous de 10h30 commence enfin.

Cela se termine à 11h30 puisqu'il s'agit juste de saisir quelques données, tout est déjà rempli dans le dossier que je leur ai fait parvenir. Et là, je pensais que c'était terminé, que nenni !
"Suivez-moi, je vais vous conduire à votre conseiller emploi". Vous auriez vu ma tête !

J'ai une nouvelle fois attendu... 37 minutes. Ah oui, il arrive un moment où la moindre minute est comptée et critiquée ! enfin, quelqu'un sort de son bureau et se dirige vers moi. Ou plutôt vers la personne à côté de moi qui n'est là que depuis 5 minutes. Je m'entends dire "euuuuuuuhhhh...". "Oh pardon, j'ai pris la liste à l'envers". Je préfère ça (c'est bien je peux faire la méchante par écrit, parce que sur le coup j'ai juste dit "c'est pas grave" en souriant).

Heureusement pour moi, la dame était très sympa, elle a su me rassurer, me conseiller, me faire ouvrir les yeux ("oui à Paris, il y a plus de postes, il y a aussi plus de gens ! Haha. Hum (le "hum" c'est quand elle a vu ma tête). c'est une situation inédite pour tout le monde vous savez"). Pour m'aider à me mettre en avant et à y voir plus clair, elle m'a inscrite dans un groupe "de travail" pour "déchirer aux entretiens" (dixit la dame gentille !).

Je suis ressortie du pôle emploi à 13h10, avec la pluie ! j'avais un déjeuner prévu avec une amie à 12h30 qui a bien sûr du être annulé. Bouh. Voilà tout :) Enfin presque tout puisqu'il fau aussi que je vous dise que j'ai acheté des chaussures chez Minelli (trop belles, ça va de soit) et un petit bonzaï (pas chez Minelli, ça va de soit) que j'ai baptisé "Petit Panam".

Des bisous, à très vite pour de nouvelles voitures (ou comment la caissière n'en croit pas ses yeux que je lui dise "bonjour" et que je lui réclame une "poche)

jeudi 29 octobre 2009

Il est 5h, Emma s'éveille

oui la première chose que je constate c'est qu'ici, mes nuits seront courtes ! il n'y a que les parisiens pour faire chanter les perceuses à 8h du matin ! Mais nous y reviendrons plus tard puisqu'il convient de commencer... par le début.

Mercredi 28 octobre, 13h30, après avoir embrassé mes parents, mes soeurs et surtout fait des câlins à ma mère et ma grande soeur qui pleuraient (shame on you petite soeur qui te marrait dans ton coin ;) ), il était plus que temps de prendre mes valises et de monter en voiture (simone).

C'est là qu'arrive ce que je n'avais pas prévu... ma grande soeur m'avait prêté un grand sac de rando (60 litres) qui pourrait également me servir pour mon voyage en Irlande (2ème semaine de novembre). Ce qui est bien avec ce genre de sac c'est qu'on peut entasser un nombre incalculable de choses. On l'a tous fait : on a l'impression qu'il n'y a pas plus de place mais on appuie quand même, cela se tasse avec des petits bruits de froissement et craquements, et on continue. L'inconvénient c'est que toutes ces opérations finissent par peser très lourd...

Je me suis assise sur mon lit, j'ai mis le sac à dos sur mon dos (oui forcément... de toute façon, par les pieds, je n'y arrivais pas) et là je suis tombée en arrière sur mon lit. Je rigolais tellement que je n'arrivais plus à me relever ! Il a bien fallu tout de même (allez, on tire sur les abdos inexistants) surtout que je devais également descendre l'autre valise (le format mammouth dans le monde des valises)... On a bien ri avec ça...

arrivée sur le quai de la gare, je demande au contrôleur si ma mère peut bien venir avec moi pour m'aider à monter les valises (c'était un idtgv "seules les personnes munies d'un billet ont accès au train", nananère). Il a du avoir pitié de moi, puisqu'en regardant mon sac à dos (qui dépassait de tous les côtés, je pense qu'on ne voyait que ça ! personne ne s'attardait sur ma toute nouvelle coiffure... c'est tellement perceptible que ma petite sœur en me regardant m'a dit "ben, t'avais pas rendez-vous chez le coiffeur toi ?"), le contrôleur a laissé également passer ma mère. Entre deux câlins et deux annonces tgv, j'ai pu enfin m'installer.

Inutile de vous préciser que le trajet fut très long et que mine de rien, j'avais le coeur gros. Et puis c'est tout le temps dans ces cas-là que tu te retrouves par 27° (je ne mens pas !) avec un gros pull et ton manteau "parce qu'ils ne rentrent pas dans la valise mais je veux tout de même les amener, tu comprends ?". Non pas vraiment, mais il faut dire que je n'avais pas le choix !

Je vous passe les détails des retrouvailles... pour revenir à ce matin où mon chéri est parti tôt au travail. Je n'ai pas pu me rendormir. Peut-être à cause de ma hâte de déballer toutes mes affaires (mon arbre à boucles d'oreilles a déjà trouvé sa place !), à cause du voisin qui monte et démonte des meubles ikea non stop, à cause de mon excitation : faut que j'aille faire les courses, les magasins... Et que je prenne rendez-vous à l'ANPE mais ça c'est beaucoup moins excitant.

Et puis il a quand même fallu que je me fasse à manger.... Hum. J'ai trouvé dans le frigo, des pommes de terre vapeur, dont l'emballage me suggérait de les faire cuire à la poêle, recouvertes par un couvercle. Si je ne les avais pas recouvertes, j'aurais peut-être vu que je les ai faites complétement cramer, et la poêle a elle aussi subi de nombreuses séances d'UV ou de barbecue (le terme est ici plus approprié à la situation).

Mais tout va bien :) je suis heureuse (même dans le nuage de fumée senteur cramoisie) et j'ai hâte que tout se mette en place petit à petit. Des bisous à tout le monde et merci à ceux qui ont pris de mes nouvelles récemment, ça fait chaud au coeur :)

jeudi 15 octobre 2009

Faîtes vos jeux...

... rien ne va plus ! Ou presque.
- ce matin, j'ai acheté une chocolatine (pain au chocolat pour les rabats-joie) qui ne contenait pas de chocolat ! Bon évidemment je n'ai pas demandé de remboursement puisqu'une fois le met avalé (ben quoi, peut-être que vers le fond, il y avait du chocolat !) je n'avais plus aucune preuve de mes dires.
- je termine mon travail la semaine prochaine et même si dans les premiers temps, je vais souffler... les jours d'après risquent de me rendre un peu nostalgique !
- je n'en finis plus de mes listes de choses à amener, à compter et recompter mes chaussettes, trier les choses inutiles (maman, la crème pour les entorses que je garde depuis 2004, tu crois qu'elle est encore bonne ?)... c'est très prenant et un peu flippant je l'avoue !
- j'ai une nouvelle fois usé les sièges du cinéma : le petit nicolas (sympa mais pas le film de l'année !), l'affaire farewell (mouhahahahah... hum, j'avoue que j'ai pas tout compris donc je suis un peu déçue), inglorious basterds (superbe !! j'ai à plusieurs reprises mis la main devant les yeux car j'avais peur mais il n'en reste pas moins que c'est un chef d'oeuvre !).
Et vous, quoi de neuf ? Le froid a-t-il eu raison de vous ?

vendredi 9 octobre 2009

Je vous devais bien ça....

Je termine mon contrat le 23/10. Je ne vous apprends rien en vous disant cela...

Par contre j'ai un scoop à la hauteur de vos espérances : je prends mes valises, tous mes souvenirs et mes ambitions et je rejoins Fred à Paris... pour y vivre !

A compter de fin octobre, je serai donc basco-parisienne et c'est une nouvelle aventure qui m'excite énormément !!!


A vous les studios ! Je retourne à mes listes de choses à faire et à amener.

mardi 8 septembre 2009

Belle lurette

Alors que Fred ne semble guère décidé à montrer le bout de son nez sur cette page, je décide qu'il est temps de sauver ce blog ! (se pavane devant la foule en délire)
Il faut croire que je n'en ai pas eu le temps plus tôt et vu que je suis en arrêt jusqu'à jeudi pour cause de rhino et de symptômes grippaux, il faut bien que je m'occupe ! mouhahaha.
Tout d'abord, je me dois d'être polie et de prendre de vos nouvelles ! Quoi de neuf ? Thé Citron, Gabrielle, Ange, Carole, Tilion, Nuage Rose, etc. Où en êtes-vous ? Je me suis un peu coupée du net ces derniers temps, j'ai donc du retard à rattraper.
Pour ma part, je me prépare à bientôt redevenir demandeuse d'emploi (demandeuse du style : allez, siltouplé monsieur, je peux travailler pour 500€ seulement si tu me prends). En effet, mon contrat d'assistante maternelle couplé à celui d'intervenante en informatique prend fin le 23/10. Le directeur m'a proposé un CDI pour poursuivre les mêmes fonctions... mais j'ai refusé (balaye d'un seul geste les protestations de la foule). J'aime tellement la communication, la rédaction ; que je préfère passer encore un moment à chercher un poste dans ce milieu plutôt que de regretter plus tard de n'avoir rien fait pour y parvenir.
Je suis donc à nouveau dans ma phase d'actualisation de ma boîte de réception, toutes les 2 mns 20 s. Pour l'instant, rien de positif. Il faut dire que j'envoie surtout des candidatures spontanées tant le nombre d'offres est faible. Cela dit, dans leurs mails de réponse, quelques uns ont rajouté un passage pour me féliciter pour son Cv "novateur et original" :) ça fait toujours plaisir. D'ailleurs si vous voulez que je vous le fasse parvenir, faites-moi signe. Et qui sait, quelqu'un du métier regardera peut-être votre écran au moment où vous le parcourez des yeux ! Hihi.
Sur ce, je vous souhaite une bonne fin de journée et vous embrasse.

samedi 11 juillet 2009

Du grand Pampelune


Je suis revenue ! Vivante, rayonnante... pas fraîche du tout. Mais qu'est-ce que j'ai pu rire ! Ma chère amie travaillant jusqu'à 21h, nous avions décidé de démarrer en voiture juste après son boulot.

Après pratiquement 2 heures de trajet épique, nous voici arrivées à Pamplona, vêtues de rouge et blanc bien entendu et prêtes à nous fondre dans la masse.

Nous garons la voiture dans une rue quasi déserte et nous efforçons d'apprendre par coeur tous les noms des rues avoisinantes afin de pouvoir retrouver la voiture bien plus tard.

Je n'ai pas pu résister au plaisir de m'acheter des lunettes hideuses : énormes, rouges et en forme de coeur (je hais les coeurs), vendues par un vendeur à la sauvette. J'étais donc de toute beauté. Ironie du soir bonsoir.

Après avoir discuté longuement en espagnol avec un péruvien et en presque-anglais avec un australien (sur le nationalisme basque... inutile de vous dire à quel point mon vocabulaire était limité dans ce sujet !) nous avons trouvé un concert où le sosie de Barry White se produisait.

C'est à ce moment là que mon vieux numérique est décédé. Il est tombé et s'est brisé en 4 morceaux (non pas en mille, 4 c'est déjà beaucoup pour un numérique !). L'alcool aidant (2 verres de vodka et j'étais en forme pour toute la soirée !), cela m'a bien fait rire et je l'ai tellement bidouillé qu'il est revenu à la vie, dans des couleurs très bleues et avec moins de rapidité d'exécution. Mais c'est pas grave, la magie de Pampelune avait agi.

Ensuite dans une toute petite ruelle, j'ai senti que mon porte monnaie-se-situant-dans-ma-poche-de-devant-du-pantalon glissait peu à peu. Bref instant de lucidité : un porte-monnaie ne prend pas la fuite tout seul, quelqu'un l'aide forcément ! Je glisse ma main dans ma poche et oh surprise, il y a une autre main ! Ni une ni deux, je me retourne, vois un sud-américain tout penaud, lui hurle dessus et lui donne une grosse baffe. Non mais oh !

Puis vers 5h, toutes guillerettes et enchantées par cette soirée, nous avons repris la direction du retour (à pieds donc) en essayant de se souvenir des noms des rues. Ah super, la voiture est toujours là. Nous montons la tente dans un parc public (chose très courante durant nos fêtes, don't worry). Des barcelonais très très lourds et très alcoolisés nous demandent 10 fois s'il est possible de leur prêter le maillet pour enfoncer leurs sardines. Moi, me rappelant des recommandations de mon papa : "tu l'abîmes pas ! j'y tiens !!!!" (le tout avec des gros yeux qui vous faisaient peur quand vous étiez petits); décide de feinter. "Désolée on n'en a pas". Les mecs restant à nous regarder, j'ai du le planquer et continuer le plantage des sardines avec le pied. Quelle affaire. Vous remarquerez au passage à quel point je suis obéissante envers mon papa !

Vient enfin le moment où l'on s'endort. Quelques heures plus tard (4h plus exatement), un bruit assourdissant nous réveilles; comme si quelqu'un urinait sur la tente. J'ouvre la tente et là, je me retrouve trempée jusqu'aux pieds. Nous avons planté notre tente au beau milieu du système d'arrosage automatique. Des jets d'eau arrivent de partout, sur nous. Nous sommes prises d'un immense fou rire. Nous courons pour essayer de limiter au maximum la casse... La tente est trempée, nous également bien sur. Concours de tee shirt et pantalon mouillés, à la vue de tous les habitants se promenant dans le parc. Certains, sympas, tapent des mains en nous prodiguant des conseils (incompréhensibles puisqu'en espagnol très rapide) pour plier bagages au plus vite.

Notre périple s'est donc achevé dans un immense fou rire et des étoiles pleins les yeux (à moins que ce ne soit de l'eau hum).

Vraiment, c'est à faire :)


Les conseils à retenir : ne prendre dans ses poches que le strict minimum (de l'argent et c'est tout donc).
avoir la détente facile pour corriger les petits malins.
prendre un vieil appareil qui ne craint rien ou au mieux un jetable.
bien vérifier l'absence de système d'arrosage automatique.
ne pas partir avec emma, véritable chat noir de notre époque ;)
Ps : je suis sur la photo, vous n'aurez aucun mal à me reconnaître. Je vous l'accorde, je ne suis pas très fraîche mais cette photo me fait beaucoup rire.

mercredi 8 juillet 2009

Moi, toute seule comme une grande

Bonjour les gens ! C'est Emma, et à dire vrai... ça me manque de ne plus rien écrire, alors me voilà :)
Je suis en pseudo vacances scolaires puisque je vais tout de même travailler en août comme animatrice pour les petits-mignons-craquants de 3-4 ans.
En attendant cette rencontre avec les mangeurs de crottes de nez (roh, ça va, vous savez bien que c'est vrai !), je fais 10 000 trucs en même temps.
J'ai amené mes cousines camper. L'an dernier, nous avions été attaquées par des immmmmenses bêtes (au moins de la taille d'une abeille) et cette année, par la pluie. Vous avouerez que ce n'est pas le temps idéal pour aller se promener ou jouer dehors, on en a donc profité pour aller voir "l'âge de glace 3". Je vous le conseille vivement (je parle du film et non de l'attaque des bêtes avec fusils et chars d'assaut).
Je suis également en pleins préparatifs pour me rendre aux fêtes de Pampelune. Tout bon citoyen de chez moi qui se respecte doit s'y rendre au moins une fois par an... Alors, vous comprenez, je me sens pratiquement obligée d'y aller. Non, vraiment, ce n'est pas avec plaisir que je vais rire, chanter, danser et discuter avec tout le monde !
Et puis je vais aller en vacances avec mon chéri pendant 2 semaines.... Me tarde. On ne s'est jamais vus autant de temps ! 10 jours est notre record. ça fait un peu accroche de télé réalité là... "vont-ils se supporter 24h/24 durant 15 jours ? Vous le saurez bientôt !!!!". Mouhahahahaha.
Ah, il faut le noter : ma petite soeur a eu son bac. C'est une grande fifille maintenant. Elle attend désormais de savoir si elle va aller à Pau ou à Bordeaux. Evidemment, vous me voyez venir : "oh ma chère soeurette, si tu vas à Bordeaux, on peut prendre une coloc ensemble, ce serait super". Réponse émise sans une once de sourire : "hors de question, j'ai ma vie à vivre". Hum.... Allez, promis je dirai rien quand tu feras des soirées à 28 dans un appart de 8m². Non apparemment, rien n'y fait.

Bonne journée, bonnes vacances !! A très vite.

jeudi 28 mai 2009

Affaire - à faire ... ou pas !

Puisque nous sommes en train de tester plusieurs éléments de l'actualité et que le temps que nous vous les racontions, ce sera complètement obsolète... J'ai eu la brillante idée (cette phrase suffit à elle-même à vous montrer que c'est moi, Emma, qui vous parle) de mettre en place cette rubrique.

A voir absolument :
- Good morning England. Une histoire déjantée, des personnages attachants et une ambiance très rock'n roll qui ne vous laissera pas indifférents ! Mon coup de coeur de ces derniers mois (ceux qui savent à quelle fréquence je vais au cinéma devinent donc à quel point j'ai aimé ce film).

- Millenium. Malgré quelques scènes un peu dures à regarder, le film est bien ficellé, très bien interprété et vous donne inévitablement envie de connaître la suite. En attendant, lisez les livres !

Si vous êtes de passage à Paris avant fin juin :
- La version de Browning. Une pièce de théâtre touchante, drôle et surtout pleine de talents (un des acteurs est un bon ami à moi :) ). A voir les samedis et dimanches au Théâtre Pixel.
18, rue championnet 75018 Paris - 01 42 54 00 92

Voilà tout :) bonne journée !

mercredi 20 mai 2009

ça s'en va et ça revient

On ne s'était pas vus de tout l'été, alors une semaine entière de retrouvailles (fin août 2008) était la bienvenue. A nous les grasses matinées, les bons restaus, les séances de cinéma et la redécouverte de Paris.

La semaine a débuté de manière très agréable : balade à pieds, pauses sur des bancs ou assis à une table de bistro à siroter des menthes à l'eau... Nous sommes allés voir la Cathédrale Notre Dame puis le quartier de Saint Germain des Près, le Jardin du Luxembourg (qu'Emma découvrait) et enfin la rue de Rennes.

Cette première journée, nous comptions la terminer dans une pizzeria (oui, une envie de diététique soudainement, hum) et ce ne fut pas si évident que cela... Après avoir descendu la rue de Rennes sans trouver de pizzeria, nous sommes enfin arrivés à une pizzeria, devant l'église de Saint Germain des Près. Il y a pire comme cadre, vous en conviendrez. Le restaurant semble plein mais nous attendons tout de même devant la porte (cela s'appelle être têtu, Fred). On nous dit qu'il y a de l'attente (nous jouons alors la surprise et l'incompréhension) mais ayant eu tout le temps d'observer les suculentes pizzas dans les assiettes des personnes attablées, nous décidons d'attendre. 10 minutes plus tard, ça commence à faire long, on a très faim (n'oubliez pas : on a beaucoup marché, nous avons besoin du repos réglementaire du guerrier)... Les pizzas nous font de l'oeil mais elles n'ont pas de pouvoir suprême et nous nous résignons tout de même à aller voir ailleurs. Et là, je vous vois vous demander pourquoi ce long passage concernant une pizza qui n'est jamais arrivée ? Tout simplement parce que la suite fut pire, hihi.

On recommence donc à chercher; vous savez ce que c'est : lorsqu'on s'est mis en tête de manger une pizza; difficile d'avaler du poulet ou des moules frites... Lorsqu'un restaurateur nous a dit "oui c'est bon", nous aurions du nous méfier ! Mais vous croyez quoi, ce sont les aventures de Fred et Emma que l'on vous raconte ! Après nous avoir installé, il nous a fait changé 3 fois de place ! Donc c'est uniquement très longtemps après, que nous avons pu commandé et que Fred a pris... des pâtes. Non, c'est une blague.

Les deux jours suivants, nous en avons profité pour faire toutes les balades typiqement parisiennes, j'étais ravie ! L'opéra Garnier, la place Vendôme, la pyramide du Louvre, le Canal Saint Martin... Il n'y a pas à dire, c'est vraiment très beau !! Et nous en avons aussi profité pour aller voir deux films. Alors là j'enlève les commentaires de Fred qui n'a pas trop aimé un des films, mouhahaha. Enfin, je pense surtout qu'il n'a rien compris. Il prétexte que cela vient du sous-titrage, mon oeil ! Nous avons donc vu "mes amis, mes amours" (3/5), un joli film qui traite de deux symboles de notre vie que je ne renommerai pas ! Il faut suivre un peu ! Le second film est islandais, il se nomme "back soon" (je lui donne également 3/5; Fred n'ose pas mettre 0). En sortant du film, j'ai eu le fou rire en voyant la tête de Fred. Il est passé complètement à côté de l'histoire de cette femme, un peu loufoque mais très attachante. Je vous le recommande ! Donc voici le commentaire de Fred, hum : "il faut dire que nous l'avons vu en VOST, j'ai eu un peu de mal à suivre l'histoire". Tellement prévisible ;)

Pour notre quatrième jour, nous avions prévu de nous attaquer au plus beau monument de la capitale : la Tour Eiffel. Que dire sur la Tour Eiffel (hors catégorie dans nos notations, dixit mon bien aimé) que vous ne sachiez déjà ? Peut-être que pour monter au sommet et pouvoir bénéficier d'une vue splendide sur Paris, il faut attendre beaucoup... beaucoup ! Et monter des marches, beaucoup de marches ; comme quoi, ça commence à se répéter à toutes nos rencontres ces marches, même si on a fait une partie en ascenseurs. Je me rappelle m'être fait la réflexion selon laquelle on était les seuls français ! Mais surtout selon laquelle Mamaaaaa mia, j'avais peur dans l'ascenseur et surtout tout en haut ! La vue vous coupe le souffle; on se sent léger (non non je t'assure, on n'avait pas encore éliminé la pizza de la veille), comme si on volait sur Paris. Tout paraît petit, et c'est assez fou de voir tous les toits des monuments parisiens en quelques minutes !

Le lendemain, nous sommes retournés près de la Tour Eiffel pour nous rendre à Ciné Aqua (2,5/5). c'est un mélange d'aquarium avec des salles de cinéma (on s'en serait pas douté, c'est fou) et quelques expositions. On a beaucoup rigolé et pris nos premières photos de "couple". Oui je sais, devant un hareng ou un crabe, il y a plus romantique... Nous avons ensuite continué sur le Champ de Mars, ça vous va ?
Le soir, nous rencontrions pour la première fois une de mes amies autour d'un verre. La soirée s'est très bien passée; Emma stressait un peu (à peine !) mais je sais qu'elle n'a pas regretté ! Je confirme !


J'ai mangé pour la première fois de ma vie dans un restaurant basque (toute influence de ma part est inexistante, bien entendu), "le Petit Baiona" et ce fut une très belle découverte (sans blague !), avec un plat typique : l'Axoa. Un régal même si la maman d'Emma le fait encore meilleur. Oui mais à l'époque, tu le savais pas encore ça ! Oh dis donc, il n'a pas voté ! C'est donc en toute objectivité que je vais attribuer un 5/5 à ce restaurant.

Pour notre dernier jour, nous nous sommes un peu éloignés de Paris puisque nous avions décidé d'aller au Château de Versailles (5/5, est-ce utile de le préciser ?). Nous avons visité le château, les chambres, la galerie des glaces, les grands jardins ; pique niqué ; fait une sieste sur l'herbe près du grand canal. Génial ! Je revois encore ce petit, regardant l'arbre généalogique du Roi Soleil et demander inocemment à sa mère : "il est là Christophe Maé ?".

Et voilà, après 6 jours magnifiques, il est temps de se quitter. Allez oust la provinciale ! Notre prochaine rencontre sera au Pays Basque. ça y est, il vient enfin ! Le pauvre doit être tout apeuré, se demandant s'il y a des guichets bancaires et des voitures chez ces barbares de basques !

samedi 18 avril 2009

"Passéoscope" à Poitiers

Nous revoilà... par un beau mois de juillet. A Poitiers.
Oui, Poitiers, vous avez bien lu, je pense que le ciel nous était tombé sur la tête ! Mais n'allons pas trop vite, commençons par le début, je vous sens un peu perplexes là.

Après Bordeaux et Paris, nous avons décidé d'un commun accord (enfin, il était plus d'accord que moi mais il faut pas lui dire) de nous rejoindre dans une ville à égale distance pour l'un et pour l'autre. Je vois à vos mines déconfites que vous n'avez pas compris ma phrase, voici donc la même phrase d'une autre façon : aucun de nous deux ne voulait se retaper 5 à 6 heures de train, nous sommes donc allés dans une ville où il fallait en faire seulement 2 à 3 !

Le Futuroscope (note : 5/5) se trouvant à proximité de cette charmante ville (hummm, excusez-moi, un chat dans la gorge depuis quelques jours), c'était l'occasion idéale pour s'y rendre. La bonne nouvelle (et pour ainsi dire, la seule) c'est que le Futuroscope a une gare à lui tout seul, nul besoin d'aller jusqu'à Poitiers. Nous nous retrouvons (bruitage de bisous) et nous avançons vers la navette pour nous rendre à l'hôtel. C'est là que ça se complique puisque le chauffeur ne connaît absolument pas notre hôtel (Mercure, pour ne pas le citer; note : 4/5). A force de doux sourires de ma part et de persuasion de la part de Fred, le chauffeur retrouve la mémoire.

En y allant, nous entendons un petit s'exclamer : "oh, c'est l'hôtel des riches" ! en montrant du doigt notre hôtel. J'ai voulu agiter ma fourrure et sortir mes lunettes Chanel mais je ne les ai pas trouvées ; j'ai juste remis ma barrette en place et sorti mes lunettes toutes sales de chez Carrefour-nel. (Avis aux lecteurs : une ressemblance dans les noms des marques est à trouver, merci. Hum).

Focus rapide sur les attractions à faire : Vienne Dynamique (vous ne sortirez pas indemnes de cette découverte du département) ; Animaux du futur (remarquable animation de synthèse qui vous plongera dans le monde surnaturel de demain) ; Kaléidoscope (faîtes-en vite le tour avant que la tête ne vous en tourne) ; Star du futur (qui n'a jamais rêvé de participer à un casting ? laissez-vous tenter)...

Focus ultra-rapide sur les attractions à ne pas faire : Le meilleur du dynamique (je me suis fracassée la nuque tellement ça bougeait et j'ai hurlé "maman" à longueur de temps).

Le spectacle du soir n'a pas fait l'unanimité : Fred est sorti de là, des étoiles plein les yeux et très heureux d'avoir assisté au show. Quant à moi, je me suis endormie et frotté les yeux et n'avais qu'une envie : aller au chaud.

Nous sommes restés 2 jours dans l'enceinte du parc puis il a fallu aller visiter Poitiers. Imaginez la scène : Fred et moi, cramponnés aux murs du Futuroscope, hurlant qu'on ne souhaitait pas partir et la ville de Poitiers qui nous tirait par les pieds. Quel souvenir dramatique.
Arrivés à la gare de Poitiers, le constat est sans appel : "tu vois les marches là-bas, il y en a au moins 100 ! il faut les monter une par une pour aller à l'hôtel". Stupeur et tremblements, encore des marches !

Cela ne m'aurait nullement gênée si la vue d'en haut en valait la peine... mais le hic c'est qu'il n'y avait rien à voir. Les rues étaient vides, les magasins inexistants et les églises omniprésentes... heureusement que la pizza que nous avons mangé était bonne, ça rattrapait un tout petit peu le triste spectacle autour de nous. Poitiers : 1,5/5. Pour couronner le tout, nous sommes allés voir le film "Seuls two" et effectivement nous nous sommes bien retrouvés dans le titre : nous n'étions que 2 à nous désoler devant le film.

Le mot clé de la séparation fut "vivement Paris" (2ème version), cela ne pourrait être que mieux !
Avis à tous les habitants de Poitiers (en somme, aux 3-4 pèlerins) : pour toute remarque ou poursuite, veuillez vous adresser à notre avocat. Toute ressemblance avec une ville réelle est voulue... puisque réelle.


mercredi 1 avril 2009

Paris : attention à la marche

Article écrit à 4 mains. Fred m'a envoyé son article et je n'ai pas pu m'empêcher de mettre mes commentaires... en violet.

Mêmes personnes, même mois… Quelques semaines plus tard.

22h50 - L’heure de notre 2ème rencontre est arrivée. J’attends Emma sur le quai de la gare. Un peu stressé (aussi stressé l’un que l’autre, je dois bien le reconnaître !) mais bien évidemment heureux de la revoir. Oh oui flatte-moi !

On prend donc le chemin de mon appartement où je lui propose un festin : jambon et tomates ; vu l’heure nous n’avions pas envie de plus…je me rattraperai le lendemain soir (nous parlons toujours de nourriture là). D’un côté, ça me rassurait, je me disais qu’il était aussi doué que moi niveau cuisine !

En ce samedi matin, nous avions prévu d’aller nous balader à Montmartre (Emma n’a que quelques souvenirs d’une visite effectuée il y a quelques années avec ses parents). Nous prenons donc le chemin du métro et là, à quelques mètres de chez moi, nous voyons une voiture totalement retournée : « non, non Emma, je ne vis pas dans un quartier bizarre, ce n’est pas tous les matins comme ça ». Oui, ce fut ma première vision de Paris ! Ils sont fous ces gaulois !

Arrivés à Montmartre, nous montons les quelques marches qui permettent d’accéder au Sacré Cœur (oui, à ce moment là, ça nous semblait un jeu d’enfant…mais vous verrez par la suite, que nous en avons monté et descendu des marches, au cours de cette journée. Permets-moi d’ajouter que ce jeu d’enfant comme tu dis m’a essoufflée et fatiguée au plus haut point. Touriste mais pas sportive pour un sou). Et là, une magnifique vue de Paris s’offrait à nous (oui ok il fait gris...) : Dommage qu’on ne puisse pas mettre les bruitages ; imaginez-vous en fond : « wouahhhh ! » « il peut pas se pousser le chinois, je le vois sur ma photo ! ».

Nous déjeunons en plein air sur la Place du Tertre (note : 4/5 pour le coté typique de cette place). Ce déjeuner fût très drôle car nous étions assis très très près (Plus près aurait été sur leurs genoux) d’un autre couple et Emma reçut dans son assiette une partie du repas du Monsieur d’à coté…enfin, je vous passe les détails. Heureusement que je suis là pour les raconter, les détails ! Un couple d’allemand dégustant des moules à côté de moi, parlant très fort et surtout m’écœurant ! Et bien ce cher bonhomme m’a envoyé une de ses moules dans mon assiette. Pour le glamour, on repassera à nouveau.

Après nous avons cherché le bar des 2 moulins (celui d’Amélie Poulain ; sans blague !) mais en vain…il vous faudra attendre quelques articles encore avant d’avoir les détails (car nous l’avons finalement trouvé mais 7 mois plus tard). Wouahou, le teasing du feu de Dieu !

Nous quittons ensuite Montmartre, en descendant encore quelques marches (au passage, j’ai chouiné pour avoir une crêpe, que je n’ai pas eu d’ailleurs), et arrivons dans un quartier un peu plus chaud de Paris : Clichy/Pigalle. Mais ce quartier est aussi connu pour les nombreux théâtres et salles de spectacles : L’Elysée Montmartre, Le Trianon, La Cigale, Le Moulin Rouge… Nous avons même vu une chaise, équipée d’une dizaine de langues… tournantes afin de vous satisfaire lorsque vous êtes assis !

Nous finissons l’après-midi sur les Champs Elysées où je propose à Emma de monter en haut de l’Arc de Triomphe (note : 5/5)… A la caisse (la magie de l’écriture, en seulement 3 mots, vous avez compris que c’était une activité payante), on nous demande s’il y a des personnes de moins de 25 ans. J’ai longuement hésité (tête de nœuds va) avant de répondre oui. Ceux qui connaissent l’âge d’Emma sauront que je suis passé pour le mec ignorant (inculte !). (Et ceux qui ne le connaissent pas vont se faire cuire un œuf ? Je vais sur mes 23 ans). Nous pouvons enfin monter sur le toit de l’Arc de Triomphe, sauf que pour arriver en haut, il y a 284 marches à monter...épuisant, mais la vue en haut en valait vraiment la peine (hop, un copier-coller de « touriste mais pas sportive pour un sou ! » je me revois faire des pauses, en plein milieu de l’escalier) :

Je pense que si Google Earth a besoin de notre aide, nous n’aurons pas trop de difficultés à leur fournir des photos, car nous avions entrepris de photographier toutes les avenues menant à la Place de l’Etoile : 12 en tout : Wagram, Iéna, Friedland, Foch, Mac-Mahon, Marceau, Hoche, Carnot, Kléber, Victor Hugo, Grande Armée et bien sûr les Champs Elysées (dans une semaine, interrogation orale et vous me réciterez la liste, d’accord Papa !). Mon chéri est tellement gentil qu’il n’a pas précisé le prénom de la fille – chiante !- qui lui a dit « je les veux TOUTES en photos ! ».


Pour nous reposer après toutes ces marches, nous sommes allés au cinéma, voir : The Cleaner…assez sympa (note : 2.5/5), même si je me suis presque endormi (mais ce n’était pas à cause du film…et encore moins de la personne qui m’accompagnait, bien évidemment). Moi j’ai dormi pratiquement tout le film… satanées marches !

Le soir, nous dînions chez moi. Au menu : salade de chèvre chaud, magret de canard et pommes de terre salardaises (eh oui, je sais parler aux femmes…enfin, surtout à Emma…avec un tel menu). A la lecture, le pouvoir glamour des pommes de terre n’est pas évident mais pourtant, cela a fait mouche !

Le lendemain matin, après un brunch chez moi (je sens que notre vie va être remplie de brunch, j’adore ça ; bizarre, ça aurait pu être une de mes réflexions), nous prenons le chemin de la gare pour nous dire au revoir…avant de nous retrouver quelques semaines plus tard, au Futuroscope et à Poitiers, pour notre 3ème rencontre. Jamais 2 sans 3 et c’est tellement mieux comme ça…

dimanche 29 mars 2009

Bordeaux : cafouillis party, ça partait mal

Le jour où nous avions rendez-vous coïncidait avec un épisode très glorieux de ma vie (merci de relever toute l’ironie émanant de cette phrase) : mon stage au sein d’une rédaction bordelaise.
Au menu : stress, irrespect et incompétence ; je ne parle pas de moi bien entendu. Mais la précision était primordiale afin que vous vous imaginiez à quel point je me sentais bien en sortant de cette première journée catastrophique. Pas une minute à perdre, il me fallait rejoindre mon appartement SourisLand pour me refaire une beauté (ou « m’en faire une » tout court) et me rendre en vitesse au carrousel.
Fred et moi avons tôt fait de nous reconnaître et je n’ai pas tardé non plus à lui faire part de tout mon stress et surtout du dégoût que me provoquait… mon maître de stage et non lui, dieu merci ! Mais à ce moment-là je ne savais pas encore à quel point ce vilain professionnel me pourrirait la soirée !


Après une belle balade sur les quais bordelais, je me résous à lui soumettre une proposition indécente (passage suivant interdit aux moins de 38 ans, merci) : « je dois écrire trois articles pour le chacal avant ce soir, tu veux m’aider ? ». Et c’est sur cela que tout a commencé. Nous avons mis beaucoup de cœur et de complicité à écrire des billets… concernant des stands alimentaires ! Pour le glamour, on repassera.

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il découvre cette fameuse façade de ma personnalité : la maladresse. En deux clics, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai tout effacé et on a dû tout recommencer, dans un grand rire. Le temps est passé à une incroyable vitesse, à tel point que nous avons terminé à minuit, sans avoir mangé !


Nous sommes alors entrés dans la seconde phase : la découverte de mon talent culinaire inexistant. Le pauvre, je n’ai pu lui proposer que des pâtes au fromage. Je n’avais pas le savoir nécessaire pour faire autre chose et encore moins les aliments puisque je n’avais pas fait les courses. Pour ma défense, je tiens à préciser que nous n’étions pas censés aller chez moi.
A la suite de ce repas de haute gastronomie (sans oublier le yaourt nature), nous avons fait une balade nocturne qui s’est soldée par un baiser : il fallait bien le récompenser pour son aide !


Le reste du week end a été un peu plus sous contrôle. A part le fait que nous ayons cherché en vain le Jardin botanique (note : 0/5... introuvable) ; nous sommes parvenus à visiter le Jardin Public (note : 3.5/5), à dîner au Parlement des Graves (note : 3/5) et à déguster un brunch au Cajou Caffé (note : 3.5/5).


Cette première escale bordelaise fut donc un succès puisque malgré mes côtés désastreux, il a tout de même beaucoup apprécié son séjour… et c’est le moins que l’on puisse dire ! Maintenant, accrochez bien vos ceintures : prochaine étape, Paris.

vendredi 27 mars 2009

Le premier jour du reste de ma vie

9 mai 2008. Un inconnu m'attend devant un caroussel bordelais. Je ne le sais pas encore mais à partir de cet instant ma vie ne sera plus la même. Il habite Paris, moi je circule partout en Aquitaine mais pourtant ces baisers échangés changent la donne ... je croise les doigts en ajoutant "à tout jamais", après tout cela fait du bien de rêver, d'employer les grands mots.

Au bout du compte, pratiquement un an après, je continue à le voir, de plus en plus souvent. Partout en France. Nous ne sommes pas des petits joueurs (en mode "je me la pète"), l'hexagone tout entier est notre terrain de jeu. Qu'il pleut, vente ou rayonne, nous nous fixons des rendez-vous un peu partout. En mode "écharpe ou paréo" !

Cela nous permet de nous découvrir un peu plus à chaque fois et de nous familiariser avec une nouvelle ville, une gare, une ruelle coup de coeur et de faire des rencontres inattendues... ou prévues !

Cet espace est une sorte de carnet de route. On vous y conseillera quelques endroits de notre territoire et je vous raconterai mes péripéties ayant eu lieu au cours de ces retrouvailles... encore et toujours :)