Le lundi au soleil

c'est une chose qu'on aura jamais !
J'ai passé le week end sous la couette (ou plutôt sous le drap puisqu'on a cru; trop tôt, que la chaleur était là) à roupiller, à regarder des dvds... Bref, à ne rien faire et ça fait du bien !
J'ai un gros scoop : vivre à Paris par temps de pluie ben c'est nul. Voilà, c'est dit.

Je me suis maintenant bien adaptée à mon nouveau rythme de vie parisien. J'ai eu bien du mal à enlever l'escale "bord de mer" de mon quotidien mais ici, les rues regorgent de surprises (et de prix exorbitants) donc ça compense. Tant que je suis à Paris, je profite de tout pour ne rien regretter par la suite.
J'enchaîne ainsi les séances cinéma (rien de nouveau jusque là, je reste à ma moyenne de 1 séance par semaine), les concerts, les pièces de théâtre, les visites et les sorties.
Ainsi j'ai pu voir en vrac l'Arnacoeur, Mika enivrer le palais omnisports de Bercy, le jardin des plantes fleurir à souhait, Mammuth, Coeur de Pirate, Mélanie Laurent et Audrey Tautou...

J'ai aussi vu le site de la sncf, très pratique pour organiser toutes mes virées le temps d'un week end. Donc en résumé, la pluie m'oblige à revoir mes plans et donc à rester souffler à la maison. ça fait du bien !

Et vous, tout va bien ? Racontez-moi !

Une revenante au printemps

Le week end que je viens de passer méritant amplement un article, je vous fais l'honneur de ce retour inopiné ("pour combien de temps ?" tssss, vous en avez de ces questions...).

L'espace de 48 heures, Fred et moi nous sommes sentis comme une princesse et un prince (ces noms ne sont pas à joindre respectivement à nos prénoms, merci de ne pas nous offenser !). Fred-le-formidable ayant eu de bons résultats à son boulot, le grand chef, el gran manitou, a décidé de lui offrir un séjour en relais et chateaux avec la personne de son choix.

Inutile de vous préciser que je ne lui ai pas laissé le temps de choisir, ma valise était déjà prête. Nous avons opté pour un domaine près de Tours. Nous avons fait quelques boutiques et bien évidemment acheté des boucles d'oreilles (ndlr : durant ma période d'absence et de silence, je n'étais pas en cure de désintoxication de boucles d'oreilles, non non).


Vers 15h, nous sommes arrivés aux Hautes Roches. Très rapidement, un homme est venu chercher nos bagages (comprenez : une toute petite valise et ma sacoche fleurie contenant mon ordinateur... si j'avais su, j'aurais pris pleins de sacs, ça fait mieux) et nous a conduit à notre chambre; que dis-je, à notre manoir !!!

Notre chambre faisait 40m² à elle-seule. Parfois, nous pensions que l'autre s'était perdu dans la pièce et nous nous mettions à sa recherche, en grande pompe (ndlr : exagérer n'est toujours pas mentir). Le lit mesurait 2m sur 2m, nous avions un salon, une immense douche avec des jets, une grande baignoire.... une vue sur la Loire. Mais je ne vous ai pas dit le principal : il s'agissait d'une chambre troglodyte ! Sous la roche donc.

Nous étions en demi-pension. Le repas du soir était donc prévu mais classé confidentiel. Nous l'avons découvert au fil de la soirée... Moi qui suis assez difficile au niveau de la cuisine (pas exigeante, juste compliquée), j'ai été enchantée par ce repas ! Je vais vous lister tous les plats; inutile de vous préciser que vers la fin, "la crise du logement" (telle que l'a identifiée le sommelier) s'est faite largement ressentir :

- avec l'apéritif, plusieurs toasts et petits fours par personne (notamment au serrano, divin)
- en amuse bouche : tomate cerise farcie, verrine crème de chou-fleur et feuille de brique avec jambon
(déjà, nous étions repus !)
- entrée : tranche de foie gras aux abricots avec pain brioché et chutney de figues
- premier plat : aiguillette de saint-pierre (divin) avec risotto de petits pois et légumes verts vapeur
- second plat : pigeonneau rôti accompagné d'une cocotte de fruits et légumes oubliés, de cèpes et d'une purée maison
- fromage : un immense chariot nous a été présenté, avec une gamme de 100 fromages et nous avons pu choisir ce que nous voulions
- dessert : fruits pochés sur palet breton, crème de noisette et glace au speculoos
- assiette de miniardises (x8) servie avec le café.

Durant tout le repas, les 10 serveurs se sont pliés en quatre pour notre confort. Chaque plat était présenté, tous les vins étaient annoncés, goutés par nos soins pour avis, la table était débarassée de ses miettes entre chaque plat... Incroyable !

A la fin du repas, nous nous sommes avancés vers le majordome pour commander le petit-déjeuner du lendemain. Inutile de nous présenter, il connaissait nos noms et prénoms, le numéro de chambre et nous a annoncé que notre petit-déjeuner serait servi dans la chambre à 11h.

En arrivant à la chambre, celle-ci avait été remise en ordre durant le diner. Les serviettes étaient à nouveau bien pliées, le lit était fait sans aucun pli... ça c'est de la magie ! tout le monde s'affaire "en coulisses" et tout nous parait toujours parfait !

Le lendemain matin, comme prévu, le plateau de victuailles est arrivé à onze heures précises. Rien ne manquait ! Au contraire, on en a laissé la moitié ! Il y avait deux salades de fruits frais, du jus de fruits, du pain frais, des croissants, de la brioche, du pain aux céréales, du thé, du chocolat au lait, des confitures, du beurre.... Ah, mon ventre me demande d'arrêter.

Après un arrêt rapide à Orléans, nous avons pris le chemindu retour, les kilomètres parcourus nous séparant à chaque fois un peu plus de toute cette magie... un moment magnifique que j'avais hâte de vous faire partager. C'est maintenant chose faite !

A bientôt.

Plus qu'une mise au point...

Plusieurs choses à vous dire en ce vendredi glacial :

- je souhaite un excellent anniversaire à Thé Citron. Que cette nouvelle année lui apporte tout ce qu'elle désire, à commencer par une bonne nouvelle pour sa licence pro et un amoureux, qu'il soit participant de "n'oubliez pas les paroles" ou non.

- le 31 décembre, je me suis déguisée en ... Mendiante Moldave Moche. Avec le poncho, la pancarte et tous les attraits hideux bien comme il faut. Ah ça c'est sur, ce n'était pas le moment de pouvoir dire "ce soir je serai la plus belle pour aller danser".

- j'ai un entretien lundi après-midi, je croise une nouvelle fois les doigts ! On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher !

- je mets un terme à cet espace. Définitivement. J'ai essayé mais je ne retrouve pas la joie qui m'animait autrefois à écrire. De plus, les rares personnes qui commentent ont d'autres moyens de prendre de mes nouvelles donc ça ne devrait gêner personne... Je pense toujours passer chez vous mais pour moi, ici ou ailleurs, ça en est terminé.

- je vous remercie pour tout ce qu'on a vécu et partagé ensemble. Pour certaines depuis des années même ! Bonne route à vous, je vous apprécie vraiment.

Overbookée !

J'aime bien me la péter avec ce titre. Ca fait un bon bout de temps que j'ai rien écrit et pour cause, j'ai pas posé mes fesses plus de 10 minutes devant un ordi ces 15 derniers jours (à part pour postuler, ça j'arrête pas !).

Previously in Desperate Emma's life (comment ça, ça veut rien dire ?) :
_ 21 décembre : arrivée à Saint-Jean-de-Luz pour une semaine. Il fait chaud (16° !), ça fait du bien de voir tout le monde. Mon objectif : passer du temps avec ma famille, mes amis. Mon autre objectif : aller sur la plage ramasser galets et bois flottés pour fabriquer une jolie lampe.
j'ai également été nommée responsable des paquets cadeaux de la famille. Wouhaouuuu une mission en intérim, je me sens utile tout à coup.
Donner les cadeaux : fait. Etre contente de ses cadeaux : fait. Manger plus qu'il n'en faut : fait. Aller sur la plage : fait. Ramasser galets et bois : Pas fait. Vous auriez vu ce vent et cette pluie ! J'avais pas trop envie de me prendre une branche sur la figure donc j'ai abandonné. Ce n'est que partie remise.
PS : je ne me lasse pas de voir mon père déguisé en Père Noel ! J'adore !

_ 27 décembre : retour à Paris puis direction la famille de Fred pour un repas. Oui encore un. De toute façon, c'est la période où en t'habillant, tu ne prends même pas la peine d'attacher le bouton du pantalon puisque tu sais qu'entre le fromage et le dessert, il prendra la poudre d'escampette. De là, j'ai passé quelques moments avec les parents de Fred.

_ 29 décembre : arrivée de ma grande soeur et de son copain. Le genre de séjour traître durant lequel tu veux leur en montrer le plus possible et au final, tes pieds maudissent tout le monde. N'empêche, (oh l'expression qui tue), on en a fait des belles choses ! Un tour de (très) grande roue, un saut à la fête forraine du grand palais, une pièce de théâtre (Ma colocataire est encore une garce.... à voir !), un chocolat au café d'Amélie Poulain, un campement improvisé devant la Tour Eiffel.... Pas le temps de souffler !

_ 31 décembre : on prend le train pour aller fêter le réveillon à Bordeaux. Dress code : déguisement qui commence par la lettre M. D'après vous, en quoi j'étais déguisée ? Mouhahahaha. Pleins de bisous et surtout : une excellente année, avec tous les câlins et fous rires qui vont avec.