dimanche 29 mars 2009

Bordeaux : cafouillis party, ça partait mal

Le jour où nous avions rendez-vous coïncidait avec un épisode très glorieux de ma vie (merci de relever toute l’ironie émanant de cette phrase) : mon stage au sein d’une rédaction bordelaise.
Au menu : stress, irrespect et incompétence ; je ne parle pas de moi bien entendu. Mais la précision était primordiale afin que vous vous imaginiez à quel point je me sentais bien en sortant de cette première journée catastrophique. Pas une minute à perdre, il me fallait rejoindre mon appartement SourisLand pour me refaire une beauté (ou « m’en faire une » tout court) et me rendre en vitesse au carrousel.
Fred et moi avons tôt fait de nous reconnaître et je n’ai pas tardé non plus à lui faire part de tout mon stress et surtout du dégoût que me provoquait… mon maître de stage et non lui, dieu merci ! Mais à ce moment-là je ne savais pas encore à quel point ce vilain professionnel me pourrirait la soirée !


Après une belle balade sur les quais bordelais, je me résous à lui soumettre une proposition indécente (passage suivant interdit aux moins de 38 ans, merci) : « je dois écrire trois articles pour le chacal avant ce soir, tu veux m’aider ? ». Et c’est sur cela que tout a commencé. Nous avons mis beaucoup de cœur et de complicité à écrire des billets… concernant des stands alimentaires ! Pour le glamour, on repassera.

Il n’a pas fallu longtemps pour qu’il découvre cette fameuse façade de ma personnalité : la maladresse. En deux clics, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai tout effacé et on a dû tout recommencer, dans un grand rire. Le temps est passé à une incroyable vitesse, à tel point que nous avons terminé à minuit, sans avoir mangé !


Nous sommes alors entrés dans la seconde phase : la découverte de mon talent culinaire inexistant. Le pauvre, je n’ai pu lui proposer que des pâtes au fromage. Je n’avais pas le savoir nécessaire pour faire autre chose et encore moins les aliments puisque je n’avais pas fait les courses. Pour ma défense, je tiens à préciser que nous n’étions pas censés aller chez moi.
A la suite de ce repas de haute gastronomie (sans oublier le yaourt nature), nous avons fait une balade nocturne qui s’est soldée par un baiser : il fallait bien le récompenser pour son aide !


Le reste du week end a été un peu plus sous contrôle. A part le fait que nous ayons cherché en vain le Jardin botanique (note : 0/5... introuvable) ; nous sommes parvenus à visiter le Jardin Public (note : 3.5/5), à dîner au Parlement des Graves (note : 3/5) et à déguster un brunch au Cajou Caffé (note : 3.5/5).


Cette première escale bordelaise fut donc un succès puisque malgré mes côtés désastreux, il a tout de même beaucoup apprécié son séjour… et c’est le moins que l’on puisse dire ! Maintenant, accrochez bien vos ceintures : prochaine étape, Paris.

vendredi 27 mars 2009

Le premier jour du reste de ma vie

9 mai 2008. Un inconnu m'attend devant un caroussel bordelais. Je ne le sais pas encore mais à partir de cet instant ma vie ne sera plus la même. Il habite Paris, moi je circule partout en Aquitaine mais pourtant ces baisers échangés changent la donne ... je croise les doigts en ajoutant "à tout jamais", après tout cela fait du bien de rêver, d'employer les grands mots.

Au bout du compte, pratiquement un an après, je continue à le voir, de plus en plus souvent. Partout en France. Nous ne sommes pas des petits joueurs (en mode "je me la pète"), l'hexagone tout entier est notre terrain de jeu. Qu'il pleut, vente ou rayonne, nous nous fixons des rendez-vous un peu partout. En mode "écharpe ou paréo" !

Cela nous permet de nous découvrir un peu plus à chaque fois et de nous familiariser avec une nouvelle ville, une gare, une ruelle coup de coeur et de faire des rencontres inattendues... ou prévues !

Cet espace est une sorte de carnet de route. On vous y conseillera quelques endroits de notre territoire et je vous raconterai mes péripéties ayant eu lieu au cours de ces retrouvailles... encore et toujours :)