oui la première chose que je constate c'est qu'ici, mes nuits seront courtes ! il n'y a que les parisiens pour faire chanter les perceuses à 8h du matin ! Mais nous y reviendrons plus tard puisqu'il convient de commencer... par le début.
Mercredi 28 octobre, 13h30, après avoir embrassé mes parents, mes soeurs et surtout fait des câlins à ma mère et ma grande soeur qui pleuraient (shame on you petite soeur qui te marrait dans ton coin ;) ), il était plus que temps de prendre mes valises et de monter en voiture (simone).
C'est là qu'arrive ce que je n'avais pas prévu... ma grande soeur m'avait prêté un grand sac de rando (60 litres) qui pourrait également me servir pour mon voyage en Irlande (2ème semaine de novembre). Ce qui est bien avec ce genre de sac c'est qu'on peut entasser un nombre incalculable de choses. On l'a tous fait : on a l'impression qu'il n'y a pas plus de place mais on appuie quand même, cela se tasse avec des petits bruits de froissement et craquements, et on continue. L'inconvénient c'est que toutes ces opérations finissent par peser très lourd...
Je me suis assise sur mon lit, j'ai mis le sac à dos sur mon dos (oui forcément... de toute façon, par les pieds, je n'y arrivais pas) et là je suis tombée en arrière sur mon lit. Je rigolais tellement que je n'arrivais plus à me relever ! Il a bien fallu tout de même (allez, on tire sur les abdos inexistants) surtout que je devais également descendre l'autre valise (le format mammouth dans le monde des valises)... On a bien ri avec ça...
arrivée sur le quai de la gare, je demande au contrôleur si ma mère peut bien venir avec moi pour m'aider à monter les valises (c'était un idtgv "seules les personnes munies d'un billet ont accès au train", nananère). Il a du avoir pitié de moi, puisqu'en regardant mon sac à dos (qui dépassait de tous les côtés, je pense qu'on ne voyait que ça ! personne ne s'attardait sur ma toute nouvelle coiffure... c'est tellement perceptible que ma petite sœur en me regardant m'a dit "ben, t'avais pas rendez-vous chez le coiffeur toi ?"), le contrôleur a laissé également passer ma mère. Entre deux câlins et deux annonces tgv, j'ai pu enfin m'installer.
Inutile de vous préciser que le trajet fut très long et que mine de rien, j'avais le coeur gros. Et puis c'est tout le temps dans ces cas-là que tu te retrouves par 27° (je ne mens pas !) avec un gros pull et ton manteau "parce qu'ils ne rentrent pas dans la valise mais je veux tout de même les amener, tu comprends ?". Non pas vraiment, mais il faut dire que je n'avais pas le choix !
Je vous passe les détails des retrouvailles... pour revenir à ce matin où mon chéri est parti tôt au travail. Je n'ai pas pu me rendormir. Peut-être à cause de ma hâte de déballer toutes mes affaires (mon arbre à boucles d'oreilles a déjà trouvé sa place !), à cause du voisin qui monte et démonte des meubles ikea non stop, à cause de mon excitation : faut que j'aille faire les courses, les magasins... Et que je prenne rendez-vous à l'ANPE mais ça c'est beaucoup moins excitant.
Et puis il a quand même fallu que je me fasse à manger.... Hum. J'ai trouvé dans le frigo, des pommes de terre vapeur, dont l'emballage me suggérait de les faire cuire à la poêle, recouvertes par un couvercle. Si je ne les avais pas recouvertes, j'aurais peut-être vu que je les ai faites complétement cramer, et la poêle a elle aussi subi de nombreuses séances d'UV ou de barbecue (le terme est ici plus approprié à la situation).
Mais tout va bien :) je suis heureuse (même dans le nuage de fumée senteur cramoisie) et j'ai hâte que tout se mette en place petit à petit. Des bisous à tout le monde et merci à ceux qui ont pris de mes nouvelles récemment, ça fait chaud au coeur :)
Mercredi 28 octobre, 13h30, après avoir embrassé mes parents, mes soeurs et surtout fait des câlins à ma mère et ma grande soeur qui pleuraient (shame on you petite soeur qui te marrait dans ton coin ;) ), il était plus que temps de prendre mes valises et de monter en voiture (simone).
C'est là qu'arrive ce que je n'avais pas prévu... ma grande soeur m'avait prêté un grand sac de rando (60 litres) qui pourrait également me servir pour mon voyage en Irlande (2ème semaine de novembre). Ce qui est bien avec ce genre de sac c'est qu'on peut entasser un nombre incalculable de choses. On l'a tous fait : on a l'impression qu'il n'y a pas plus de place mais on appuie quand même, cela se tasse avec des petits bruits de froissement et craquements, et on continue. L'inconvénient c'est que toutes ces opérations finissent par peser très lourd...
Je me suis assise sur mon lit, j'ai mis le sac à dos sur mon dos (oui forcément... de toute façon, par les pieds, je n'y arrivais pas) et là je suis tombée en arrière sur mon lit. Je rigolais tellement que je n'arrivais plus à me relever ! Il a bien fallu tout de même (allez, on tire sur les abdos inexistants) surtout que je devais également descendre l'autre valise (le format mammouth dans le monde des valises)... On a bien ri avec ça...
arrivée sur le quai de la gare, je demande au contrôleur si ma mère peut bien venir avec moi pour m'aider à monter les valises (c'était un idtgv "seules les personnes munies d'un billet ont accès au train", nananère). Il a du avoir pitié de moi, puisqu'en regardant mon sac à dos (qui dépassait de tous les côtés, je pense qu'on ne voyait que ça ! personne ne s'attardait sur ma toute nouvelle coiffure... c'est tellement perceptible que ma petite sœur en me regardant m'a dit "ben, t'avais pas rendez-vous chez le coiffeur toi ?"), le contrôleur a laissé également passer ma mère. Entre deux câlins et deux annonces tgv, j'ai pu enfin m'installer.
Inutile de vous préciser que le trajet fut très long et que mine de rien, j'avais le coeur gros. Et puis c'est tout le temps dans ces cas-là que tu te retrouves par 27° (je ne mens pas !) avec un gros pull et ton manteau "parce qu'ils ne rentrent pas dans la valise mais je veux tout de même les amener, tu comprends ?". Non pas vraiment, mais il faut dire que je n'avais pas le choix !
Je vous passe les détails des retrouvailles... pour revenir à ce matin où mon chéri est parti tôt au travail. Je n'ai pas pu me rendormir. Peut-être à cause de ma hâte de déballer toutes mes affaires (mon arbre à boucles d'oreilles a déjà trouvé sa place !), à cause du voisin qui monte et démonte des meubles ikea non stop, à cause de mon excitation : faut que j'aille faire les courses, les magasins... Et que je prenne rendez-vous à l'ANPE mais ça c'est beaucoup moins excitant.
Et puis il a quand même fallu que je me fasse à manger.... Hum. J'ai trouvé dans le frigo, des pommes de terre vapeur, dont l'emballage me suggérait de les faire cuire à la poêle, recouvertes par un couvercle. Si je ne les avais pas recouvertes, j'aurais peut-être vu que je les ai faites complétement cramer, et la poêle a elle aussi subi de nombreuses séances d'UV ou de barbecue (le terme est ici plus approprié à la situation).
Mais tout va bien :) je suis heureuse (même dans le nuage de fumée senteur cramoisie) et j'ai hâte que tout se mette en place petit à petit. Des bisous à tout le monde et merci à ceux qui ont pris de mes nouvelles récemment, ça fait chaud au coeur :)