samedi 18 avril 2009

"Passéoscope" à Poitiers

Nous revoilà... par un beau mois de juillet. A Poitiers.
Oui, Poitiers, vous avez bien lu, je pense que le ciel nous était tombé sur la tête ! Mais n'allons pas trop vite, commençons par le début, je vous sens un peu perplexes là.

Après Bordeaux et Paris, nous avons décidé d'un commun accord (enfin, il était plus d'accord que moi mais il faut pas lui dire) de nous rejoindre dans une ville à égale distance pour l'un et pour l'autre. Je vois à vos mines déconfites que vous n'avez pas compris ma phrase, voici donc la même phrase d'une autre façon : aucun de nous deux ne voulait se retaper 5 à 6 heures de train, nous sommes donc allés dans une ville où il fallait en faire seulement 2 à 3 !

Le Futuroscope (note : 5/5) se trouvant à proximité de cette charmante ville (hummm, excusez-moi, un chat dans la gorge depuis quelques jours), c'était l'occasion idéale pour s'y rendre. La bonne nouvelle (et pour ainsi dire, la seule) c'est que le Futuroscope a une gare à lui tout seul, nul besoin d'aller jusqu'à Poitiers. Nous nous retrouvons (bruitage de bisous) et nous avançons vers la navette pour nous rendre à l'hôtel. C'est là que ça se complique puisque le chauffeur ne connaît absolument pas notre hôtel (Mercure, pour ne pas le citer; note : 4/5). A force de doux sourires de ma part et de persuasion de la part de Fred, le chauffeur retrouve la mémoire.

En y allant, nous entendons un petit s'exclamer : "oh, c'est l'hôtel des riches" ! en montrant du doigt notre hôtel. J'ai voulu agiter ma fourrure et sortir mes lunettes Chanel mais je ne les ai pas trouvées ; j'ai juste remis ma barrette en place et sorti mes lunettes toutes sales de chez Carrefour-nel. (Avis aux lecteurs : une ressemblance dans les noms des marques est à trouver, merci. Hum).

Focus rapide sur les attractions à faire : Vienne Dynamique (vous ne sortirez pas indemnes de cette découverte du département) ; Animaux du futur (remarquable animation de synthèse qui vous plongera dans le monde surnaturel de demain) ; Kaléidoscope (faîtes-en vite le tour avant que la tête ne vous en tourne) ; Star du futur (qui n'a jamais rêvé de participer à un casting ? laissez-vous tenter)...

Focus ultra-rapide sur les attractions à ne pas faire : Le meilleur du dynamique (je me suis fracassée la nuque tellement ça bougeait et j'ai hurlé "maman" à longueur de temps).

Le spectacle du soir n'a pas fait l'unanimité : Fred est sorti de là, des étoiles plein les yeux et très heureux d'avoir assisté au show. Quant à moi, je me suis endormie et frotté les yeux et n'avais qu'une envie : aller au chaud.

Nous sommes restés 2 jours dans l'enceinte du parc puis il a fallu aller visiter Poitiers. Imaginez la scène : Fred et moi, cramponnés aux murs du Futuroscope, hurlant qu'on ne souhaitait pas partir et la ville de Poitiers qui nous tirait par les pieds. Quel souvenir dramatique.
Arrivés à la gare de Poitiers, le constat est sans appel : "tu vois les marches là-bas, il y en a au moins 100 ! il faut les monter une par une pour aller à l'hôtel". Stupeur et tremblements, encore des marches !

Cela ne m'aurait nullement gênée si la vue d'en haut en valait la peine... mais le hic c'est qu'il n'y avait rien à voir. Les rues étaient vides, les magasins inexistants et les églises omniprésentes... heureusement que la pizza que nous avons mangé était bonne, ça rattrapait un tout petit peu le triste spectacle autour de nous. Poitiers : 1,5/5. Pour couronner le tout, nous sommes allés voir le film "Seuls two" et effectivement nous nous sommes bien retrouvés dans le titre : nous n'étions que 2 à nous désoler devant le film.

Le mot clé de la séparation fut "vivement Paris" (2ème version), cela ne pourrait être que mieux !
Avis à tous les habitants de Poitiers (en somme, aux 3-4 pèlerins) : pour toute remarque ou poursuite, veuillez vous adresser à notre avocat. Toute ressemblance avec une ville réelle est voulue... puisque réelle.


mercredi 1 avril 2009

Paris : attention à la marche

Article écrit à 4 mains. Fred m'a envoyé son article et je n'ai pas pu m'empêcher de mettre mes commentaires... en violet.

Mêmes personnes, même mois… Quelques semaines plus tard.

22h50 - L’heure de notre 2ème rencontre est arrivée. J’attends Emma sur le quai de la gare. Un peu stressé (aussi stressé l’un que l’autre, je dois bien le reconnaître !) mais bien évidemment heureux de la revoir. Oh oui flatte-moi !

On prend donc le chemin de mon appartement où je lui propose un festin : jambon et tomates ; vu l’heure nous n’avions pas envie de plus…je me rattraperai le lendemain soir (nous parlons toujours de nourriture là). D’un côté, ça me rassurait, je me disais qu’il était aussi doué que moi niveau cuisine !

En ce samedi matin, nous avions prévu d’aller nous balader à Montmartre (Emma n’a que quelques souvenirs d’une visite effectuée il y a quelques années avec ses parents). Nous prenons donc le chemin du métro et là, à quelques mètres de chez moi, nous voyons une voiture totalement retournée : « non, non Emma, je ne vis pas dans un quartier bizarre, ce n’est pas tous les matins comme ça ». Oui, ce fut ma première vision de Paris ! Ils sont fous ces gaulois !

Arrivés à Montmartre, nous montons les quelques marches qui permettent d’accéder au Sacré Cœur (oui, à ce moment là, ça nous semblait un jeu d’enfant…mais vous verrez par la suite, que nous en avons monté et descendu des marches, au cours de cette journée. Permets-moi d’ajouter que ce jeu d’enfant comme tu dis m’a essoufflée et fatiguée au plus haut point. Touriste mais pas sportive pour un sou). Et là, une magnifique vue de Paris s’offrait à nous (oui ok il fait gris...) : Dommage qu’on ne puisse pas mettre les bruitages ; imaginez-vous en fond : « wouahhhh ! » « il peut pas se pousser le chinois, je le vois sur ma photo ! ».

Nous déjeunons en plein air sur la Place du Tertre (note : 4/5 pour le coté typique de cette place). Ce déjeuner fût très drôle car nous étions assis très très près (Plus près aurait été sur leurs genoux) d’un autre couple et Emma reçut dans son assiette une partie du repas du Monsieur d’à coté…enfin, je vous passe les détails. Heureusement que je suis là pour les raconter, les détails ! Un couple d’allemand dégustant des moules à côté de moi, parlant très fort et surtout m’écœurant ! Et bien ce cher bonhomme m’a envoyé une de ses moules dans mon assiette. Pour le glamour, on repassera à nouveau.

Après nous avons cherché le bar des 2 moulins (celui d’Amélie Poulain ; sans blague !) mais en vain…il vous faudra attendre quelques articles encore avant d’avoir les détails (car nous l’avons finalement trouvé mais 7 mois plus tard). Wouahou, le teasing du feu de Dieu !

Nous quittons ensuite Montmartre, en descendant encore quelques marches (au passage, j’ai chouiné pour avoir une crêpe, que je n’ai pas eu d’ailleurs), et arrivons dans un quartier un peu plus chaud de Paris : Clichy/Pigalle. Mais ce quartier est aussi connu pour les nombreux théâtres et salles de spectacles : L’Elysée Montmartre, Le Trianon, La Cigale, Le Moulin Rouge… Nous avons même vu une chaise, équipée d’une dizaine de langues… tournantes afin de vous satisfaire lorsque vous êtes assis !

Nous finissons l’après-midi sur les Champs Elysées où je propose à Emma de monter en haut de l’Arc de Triomphe (note : 5/5)… A la caisse (la magie de l’écriture, en seulement 3 mots, vous avez compris que c’était une activité payante), on nous demande s’il y a des personnes de moins de 25 ans. J’ai longuement hésité (tête de nœuds va) avant de répondre oui. Ceux qui connaissent l’âge d’Emma sauront que je suis passé pour le mec ignorant (inculte !). (Et ceux qui ne le connaissent pas vont se faire cuire un œuf ? Je vais sur mes 23 ans). Nous pouvons enfin monter sur le toit de l’Arc de Triomphe, sauf que pour arriver en haut, il y a 284 marches à monter...épuisant, mais la vue en haut en valait vraiment la peine (hop, un copier-coller de « touriste mais pas sportive pour un sou ! » je me revois faire des pauses, en plein milieu de l’escalier) :

Je pense que si Google Earth a besoin de notre aide, nous n’aurons pas trop de difficultés à leur fournir des photos, car nous avions entrepris de photographier toutes les avenues menant à la Place de l’Etoile : 12 en tout : Wagram, Iéna, Friedland, Foch, Mac-Mahon, Marceau, Hoche, Carnot, Kléber, Victor Hugo, Grande Armée et bien sûr les Champs Elysées (dans une semaine, interrogation orale et vous me réciterez la liste, d’accord Papa !). Mon chéri est tellement gentil qu’il n’a pas précisé le prénom de la fille – chiante !- qui lui a dit « je les veux TOUTES en photos ! ».


Pour nous reposer après toutes ces marches, nous sommes allés au cinéma, voir : The Cleaner…assez sympa (note : 2.5/5), même si je me suis presque endormi (mais ce n’était pas à cause du film…et encore moins de la personne qui m’accompagnait, bien évidemment). Moi j’ai dormi pratiquement tout le film… satanées marches !

Le soir, nous dînions chez moi. Au menu : salade de chèvre chaud, magret de canard et pommes de terre salardaises (eh oui, je sais parler aux femmes…enfin, surtout à Emma…avec un tel menu). A la lecture, le pouvoir glamour des pommes de terre n’est pas évident mais pourtant, cela a fait mouche !

Le lendemain matin, après un brunch chez moi (je sens que notre vie va être remplie de brunch, j’adore ça ; bizarre, ça aurait pu être une de mes réflexions), nous prenons le chemin de la gare pour nous dire au revoir…avant de nous retrouver quelques semaines plus tard, au Futuroscope et à Poitiers, pour notre 3ème rencontre. Jamais 2 sans 3 et c’est tellement mieux comme ça…